La préservation de l’écosystème par le recours à divers moyens drastiques est au centre des préoccupations de tous, particuliers comme entreprises et hommes d’Etat. Des mesures sont prises contre la pollution et la consommation excessive d’énergie, telles que des actions de reboisement et de développement durable. A cet effet, les gens se posent des questions sur le chauffage au bois, se demandant si cette source d’énergie est encore utilisable.
1. Le chauffage au bois pollue-t-il l’environnement?
Les émissions de particules proviennent d’appareils obsolètes qui ne sont plus à jour et ne répondent pas aux normes en vigueur. Ils sortent des cheminées et contribuent à la pollution de l’air. Cependant, sa densité n’est pas évidente pour les appareils neufs qui respectent la réglementation et les normes de performance énergétique. Les poêles à bois et les chaudières à bois de nouvelle génération n’ont pas d’effet destructeur sur la qualité de l’air car ils répondent positivement au contrôle de ces émissions. De ce fait, chauffer du bois avec des appareils répondant aux exigences d’efficacité énergétique ne pollue pas.
2. Le chauffage au bois a-t-il un impact sur l’écologie?
L’ efficacité énergétique des appareils de chauffage de nouvelle génération, qui fonctionnent au bois traditionnel, aux bûches compressées ou aux granulés de bois, permet aux ménages de bénéficier d’une source suffisante pour leurs besoins quotidiens, sans nuire à l’environnement. La quantité de bois consommée par les consommateurs en France est déjà couverte par le dispositif de développement durable qui consiste à planter autant d’arbres que d’arbres abattus. L’utilisation de poêles et chaudières à bois a un impact écologique positif, contrairement aux appareils qui fonctionnent avec d’autres énergies. En plus d’assurer le cycle de vie des vieux arbres coupés, la combustion du bois favorise le cycle du carbone au cours duquel le gaz carbonique émis est absorbé par les plantes et l’eau grâce à la photosynthèse. Ces phénomènes naturels et initiatives de reboisement classent le bois dans la catégorie des énergies renouvelables et réduisent l’empreinte écologique de l’exploitation de diverses ressources telles que les énergies fossiles et autres.
3. Le chauffage au bois coûte-t-il cher?
La hausse du coût de l’énergie incite les utilisateurs à rechercher des solutions alternatives. L’achat de bois de chauffage est moins cher, de sorte que la plupart des ménages utilisent rapidement cette énergie, en particulier pour le chauffage d’appoint étant donné qu’une maison entière est nécessaire comme chauffage principal. Le poêle à granulés de bois est l’un des appareils les plus demandés pour cet usage, ainsi que les chaudières à bois. Le calcul du prix du kilowattheure confirme l’accessibilité du prix du bois qui oscille entre 0,03 € et 0,06 €. Comparé au coût du gaz (entre 14 € et 0,16 €) et de l’électricité (environ 0,18 €), le prix du bois de chauffage est beaucoup plus attractif. La performance des nouveaux appareils permet de diviser par deux la consommation de bois de chauffage.
4. Quel bois choisir pour se chauffer?
Un bois de qualité est nécessaire pour optimiser les performances de ce combustible. Les exploitants agricoles, notamment ceux qui vivent à la campagne et dans des endroits reculés, ont l’habitude d’utiliser leur propre bois, cette initiative n’est pas forcément appropriée. Les produits spécifiquement destinés au chauffage sont les seuls que les utilisateurs doivent consommer. Tous les bois récupérés, tels que les déchets de construction et de mobilier, doivent être évités en raison des particules toxiques et des fumées très polluantes que dégage sa combustion. Trouver des magasins spécialisés dans la vente de bois de chauffage est facile en lançant des recherches sur Internet. Toutes les essences n’ont pas la même capacité de combustion et n’offrent pas des rendements différents. Les bois durs sont les plus adaptés aux chaudières et aux poêles à bois en raison de leur densité élevée, de leur faible production de cendres, de leur longue durée de combustion et de leur pouvoir calorifique. Le bouleau, le chêne, l’érable, le frêne et le hêtre font partie de ces feuillus.
La taille correcte des bûches de bois traditionnelles est de 20 cm de diamètre maximum. Les gros morceaux doivent être divisés. L’humidité du bois doit être contrôlée car sa combustion dans cet état lui fait perdre son pouvoir calorifique. Au lieu de dégager immédiatement de la chaleur pour réchauffer la maison, la bûche va tout de même évacuer l’humidité en évaporant l’eau. Des fumées peuvent également émaner de cette combustion et boucher le conduit. Le meilleur moyen de s’assurer d’acheter du bois sec est de l’acheter bien à l’avance, c’est-à-dire au moins 12 mois avant son utilisation. Il est recommandé de stocker les mètres cubes de bois de chauffage dans un endroit sec et aéré afin que, le moment venu, ils soient en parfait état pour le chauffage.
