De nos jours, toutes les avancées technologiques et sociales nous incitent à augmenter la mobilité et donc la pollution. Les distances que nous parcourons au quotidien, notamment en voiture, ont tendance à s'allonger. Concernant la pollution de l'air, les transports utilisés par les différents agents économiques ont remplacé l'industrie.
En fait, dans le monde moderne, les transports ont remplacé l'industrie comme principale source de pollution de l'air. Or, phénomène quelque peu contradictoire, la croissance des transports est considérée comme un facteur de développement économique indépendamment de son impact sur l'environnement. Avec l'objectif de mondialisation économique, d'intégration européenne et de lutte contre la désertification des campagnes, les politiques cherchent par tous les moyens à développer les transports. En France et dans tous les pays européens, les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre sont les transports. Ils sont responsables de 26% des émissions de dioxyde de carbone en Europe, derrière l'agriculture (39%) et devant le logement (19%) et l'industrie (16%).
Malgré toutes les avancées technologiques qui ont été réalisées, le transport routier reste au premier rang des modes de transport les plus polluants. En France, la route est responsable de 92 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur. Le transport routier est également le plus gros émetteur de polluants locaux. En raison du développement économique et du mode de vie au sein de l'Union européenne, les transports ne cessent d'augmenter, malgré l'impact technologique et les progrès techniques : transport de marchandises, de passagers, etc. Or, si les transports continuent de croître en Europe, la pollution émise par ce secteur économique évolue différemment. Les évolutions technologiques, les nouvelles normes et les nouveaux usages ont généré une diminution de la pollution des transports.
L'Agence européenne pour l'environnement a montré que les émissions dans l'atmosphère d'agents polluants émis par les différents moyens de transport ont tendance à diminuer. Cette réduction, hors gaz à effet de serre, serait particulièrement élevée en matière de transport routier. L'évolution des technologies a permis une amélioration significative de l'efficacité. Mais si les progrès technologiques ont permis une réduction significative des émissions de CO2 et surtout d'autres polluants (disparition du plomb et du soufre dans les carburants routiers, pots catalytiques, filtres à particules), l'augmentation du trafic routier, l'âge moyen du nombre de véhicules flottes et le manque d'organisation du trafic routier continuent d'entraver les progrès dans ce secteur.